ou
Comment M. Rossi se moque de ses électeurs !
Un (coûteux) envoi postal…
Sans doute, avez-vous reçu dans votre boite aux lettres la brochure électorale de Michel Rossi, conseiller général sortant ? et sans doute comme la plupart d’entre nous l’avez-vous reçu en autant d’exemplaires que d’électeurs dans votre foyer ? Nous avions choisi un mode plus écologique – un exemplaire par foyer – et plus économique pour nos comptes de campagne – la publi-distribution. Ce système ayant oublié certains quartiers de notre canton, nous présentons nos excuses à tous les électeurs qui n’auraient pas reçu notre brochure.
Des principes démocratiques peu respectés…
Voilà ce qu’écrivais Ghislaine Toulemonde le 21 janvier 2008 au président du Conseil Général, Christian Estrosi :
Monsieur le Président,
Conformément à la règle générale d’égalité de l’information des candidats aux élections, j’ai l’honneur de solliciter la liste et le montant des investissements, des subventions et plus généralement le bilan de l’action du Conseil Général, et de ses établissements associés, sur le canton du Bar sur Loup pour la période 2001-2007.
Dans cette attente, recevez, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
A ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse mais inutile d’attendre puisque la réponse ESTdans le document électoral de Michel Rossi. C’est faire peu cas de la démocratie que de donner à un candidat de son parti ce que l’on refuse à un concurrent.
Ne pas confondre action du Conseil Général et action du Conseiller Général…
Composé d’un document général sur le canton auquel est joint par commune, un budget spécifique, ce document n’est que le catalogue des investissements réalisés et des subventions versées par le Conseil Général sur le canton et en aucune façon le bilan personnel du conseiller Michel Rossi.
Pensez vous sérieusement que le versement du RMI (revenu minimum d’insertion) qui figure dans ce bilan, ait bénéficié d’une intervention quelconque de M. Rossi ?
Pensez vous que la subvention accordée à M. Durand pour la pose de panneaux solaires sur sa toiture ait bénéficié d’une intervention de M. Rossi ?
Pensez vous sérieusement que les travaux décidés et réalisés par les services de la voirie du CG06dans notre canton ait bénéficié d’une intervention de M. Rossi ? Peut être effectivement pour la construction de ronds points sur la commune de Roquefort–les- Pins mais ailleurs dans le canton ?
Et pourtant, TOUS ces éléments figurent dans le bilan de M. Rossi comme si à lui seul, il avait pu obtenir 170 millions d’euros de financement pour le canton.
Son bilan se résume, comme le précédent, à additionner le montant des travaux obligatoires réalisés et des subventions naturelles versées sur le canton aux communes ou aux particuliers, en les prenant simplement à son compte.
M. Rossi, vous vous moquez de nous ! Ce n’est pas un bilan, c’est un catalogue de la Redoute…
M. Rossi, vos électeurs ne sont pas naïfs ; ils savent ce qu’ils vous doivent –c’est-à-dire pas grand-chose – et ce qu’ils doivent au fonctionnement naturel et automatique du Conseil Général ?
Un programme de travail ou un programme de repos…
Des idées sur son mode de travail dans les années à venir ? Rien !
Des projets cohérents, des schémas à débattre sur le développement routier du canton ? Rien.
Des projets sur la prise en compte du vieillissement de la population ? Rien.
Des suggestions sur ses futurs rapports avec ses concitoyens ? Rien.
Des idées sur ses rapports avec les élus du canton dans les 6 ans à venir ? Rien.
Les électeurs apprécieront.
Le contraire d’un rassembleur…
Nous avons déjà longuement expliqué le rôle fédérateur que doit exercer le futur conseiller général pour rassembler les communes du canton, faire travailler les élus ensemble et défendre collectivement un projet pour le canton et pas des communes séparées et divisées.
Quel exemple nous donne M. Rossi de cette volonté de rassemblement ? Il fait distribuer dans chaque commune une annexe à sa brochure décrivant les aides obtenues par CETTE commune spécifiquement. C’est-à-dire qu’il cherche à faire exactement le contraire de l’objectif souhaité : diviser, ramener chaque commune à son intérêt local bien compris au détriment d’un travail collectif.
Non, décidément, M. Rossi, vous n’êtes pas le conseiller général dont notre canton à besoin !